I'm THE cat [Finie]

~Chapitre 1 : Quel est ton nom petit lutin ?~

Nom :
...

Prénom :
Cal

Pseudonyme :
Le Chat du Cheschire

Age :
22 ans

Sexualité :
Bisexuel

Lieu de résidence:
Wonderland

~Chapitre 2 : Grand mère comme tu as de grandes dents ...~

Description psychologique :
Vous avez déjà vu un chaton? Ce genre de petite bestiole ne pense qu'a manger, se brule les pattes à vouloir trop s'approcher de dangers fascinants, joue des heures durant avec un simple bout de papier et s'émerveille de choses anodines.
Vous avez déjà vu un chat? Ce genre de grosse bête ne se laisse pas faire sans conséquences, tue plus pour le plaisir que par faim, est blasé par tout et prend un plaisir pervers à rendre fou ses maîtres ou ceux de son clan.
Vous savez quoi? Cal est un chat. Viscéralement. Dans son sang, dans son âme, pulse l'esprit félin. Féroce. Personne ne lui marche sur les pieds, du moins pas impunément. Personne n'a encore réussi à l'apprivoiser, et le jeune chat tient bien trop à sa liberté pour se laisser faire.
Et puis, qui voudrait d'un sale gamin arrogant, orgueilleux et réellement fou. Ce qui n'empèche pas Cal d'être apprécié par ses concitoyens de Wonderland. Pour son humour. Cal n'aime pas s'ennuyer, et il a vite découvert que le rire, même mesquin, est un remède miracle contre cette maladie vaporeuse qui le ronge de l'intérieur.
Alors oui, Cal a un caractère de chien, mais et alors? En quoi ses sautes d'humeur, sa jalousie maladive, son obsession des friandises, son plaisir de la cruauté, font-ils de lui un être irritable?
Parce que Cal sait aussi charmer. Sourire sincère, la franchise du jeune homme pourrait ébranler les plus solides murailles. Lorsqu'il se prend d'amitié pour quelqu'un, même si c'est au plus grand agacement de celui-ci, il peut devenir doux comme un agneau. Mais inutile de vouloir le manipuler, même dans cette situation le chat est trop malin pour se laisser faire.

Et puis... Quand on connait toujours tout sur tout le monde, comment tomber dans le piège?

Le chat est fou. Purement est simplement. Il n'est pas né comme cela, bien sur, mais il ne se rappelle pas l'époque où il raisonnait avec des arguments, des valeurs morales, éthiques, humaines. Tout ça, il ne connait plus, ou plutôt pas. Cela fait tellement longtemps qu'il a perdu la raison qu'il ne se souvient pas l'avoir eu un jour. Son esprit est empoisonné par les vices et la cruauté, et rien ne les en fera jamais partir. Et d'ailleurs, il n'a pas à se plaindre. Au pays des contes de fées, sa vie est loin d'être ennuyeuse. Ses tours de passes-passes, cruels, égoïstes, l'amusent au plus haut point.
Oh oui, il les aime, ses personnages de contes...

Aime :
Avec un esprit encore si enfantin, si puérils, le chat n'est presque pas bien compliqué à satisfaire:
[*] Il suffirait d'une confiserie, d'un bonbon, d'une sucrerie. Donner lui le nom que vous voulez, tant que vous la lui donnez. Péché mignon et grand faiblesse du chat, les friandises le rendront fou.. Enfin.. Façon de parler.
[*]Ou bien alors de le laisser, assis sur une branche de son arbre, asticoter les habitants des quatre villages. Et d'ailleurs quatre ce n'est pas assez. Plus on est de fou, plus on rit. N'est-ce pas? Surtout lorsqu'il s'agit de rendre dingue la délicieuse Alice.
[*]Plus encore que de faire tourner en bourrique les malheureux (ou non) personnages des Fairy Tales, ce que le chat aime par dessus tout, au même niveau que les caramels fondants.. C'est le jeu du chat et de la souris. Non, pas ce jeu conventionnel pour les enfants. Lui veut attirer les souris dans un jeu moins dangereux, mais beaucoup plus excitant. La séduction est devenue son arme maitresse, et gare à celui qui lui résistera... Cal aime beaucoup ce genre de petit défis...

N'aime pas :
Lorsque votre esprit est composé de quinze milles, il est très dur de tous les satisfaire... Mais, s'il y a certains points sur lesquels les quinze milles sont d'accord, alors ce sont ceux-là:
[*]Vous aimeriez, vous, que l'on vous demande un service et que l'on parte sans vous remerciez? Non n'est-ce pas. Eh bien, pour le chat, c'est exactement pareil. Enfin presque. Un merci ne suffit pas. Mieux, ne lui dites pas merci. Mais donnez lui son poids en friandise, ou il vous harcelera avec plaisir, jusqu'à obtenir tellement de bonbon que son ventre en exploserait.
[*]Ne rions plus. Toute les insultes du monde sont tellement vulgaires que le chat n'y prête même plus attention, se contentant d'un sourire ironique. Pour presque toute. Le chat ne supporte pas, mais vraiment pas, que l'on le traite de fou. Faire ce genre de plaisanterie de mauvais goût reviendrait à vous attirer les foudres d'un animal colérique, sauvage, et excessivement patient...

Description physique :
Comme tout les chats, Cal est un félin doux, sensuel et sauvage. Les flatteries le font ronronner, mais ce n'est pas comme cela que vous en obtiendrez ce que vous voulez.
Deux yeux noirs, splendides, furieux, exprimant milles sentiments à la seconde. Profond comme les mers froides du Nord. Comment cacher ses sentiments lorsque vos propres yeux vous trahissent? Mais pour lui, le problème ne se pose pas. Les sentiments et émotions qui l'habitent ne sont, en quelques sortes, pas humains. L'envie de jouer, de manger, de dormir, la curiosité, l'envie, le dégout, la rage. Cela, oui, il connait. Mais c'est tout. Enfin, c'est ce qu'il croit.
Cal est un piège tendu aux pauvres souris qui s'aventurent à Wonderland. Son corps à lui tout seul est sa meilleure arme. Parce que le chat est beau. Non. Il est irrésistible. Et ce chat là aime quand ce sont les souris qui viennent à lui.
Rien de plus facile lorsque votre sourire éclate, deux rangées de dents, parfaites, alignées, blanches comme neige, entre deux lèvres rose pâles, tendres, pulpeuses. Même si ce sourire est carnassier.
Beauté sauvage, le chat arbore une tignasse noire, épaisse, soyeuse. Cheveux mi-long, qu'il adore faire jouer sur son magnifique visage. Coupés court, rasés, nattés, colorés... Peu lui importe que ses expériences lui aillent ou pas, l'important est que, lui, il s'amuse. Et comble de l'injustice, tout lui va. Son visage fier, arrogant, rehaussé d'un léger trait de maquillage, est tout simplement superbe. Laissez-moi être une souris...
Mais une bouille d'ange fier ne fait pas tout, combien soit-elle délicieuse; Alors Cal peut se vanter de ses mains fines, douces, ornées de quelques veines, minuscules, chemin bleui sous sa peau. Ses ongles, longs, brillants, manucurés, sont une source de fierté. Androgyne jusqu'au bout des ongles...
Ce serait trop beau de n'être qu'un sourire envoutant et une paire de mains douces.
Cal a de longues jambes, vertigineuses, à la peau aussi mate que le reste de son corps. Sportif, sa minceur dissimule assez bien des muscles pourtant souples, puissants. Comme tout les chats.
Le reste de son corps est entièrement dessiné d'après ce modèle. Son ventre plat, aux abdominaux ressortant doucement, et qui hurle sans cesse sa faim.
L'arme la plus redoutable du chat, c'est sa beauté. Cruelle. Sauvage. Injuste. Vous comprendrez si vous le croisez.

[suite]

Code OK ...
Bonne chance pour le restant de ta fiche ^^ !

C'est moi qui suit à la bourre cette fois ^^''
C'est ça de ne pas payer ses factures et de chopper la grippe mdr

Bon alors tout d'abord bienvenue ! Mais je vais jouer à l'admin con XD
Je préférerais que tu mette le nom complet de "Le chat du Cheshire"
Même si c'est un nom à rallonge je t'avoue que j'avais les yeux comme des billes en voyant "le chat" Oo "le chat qui ?" Il faut dire je suis fatigué aussi °°''
Ensuite il n'existe pas de catégorie spéciale pour les habitants de l'underworld, ils sont tous classés selon leurs pays d'origine (d'ailleur je devrais peut être créer un groupe spécial à la limite °° Mais ça serait un peu...mmhhh non) Ainsi tu seras "immatriculé" (j'ai toujours voulut dire ça XD) Wonderland ^^ Je dis juste ça pour la couleur de groupe puisque de toute façon le chat se ballade partout et pas seulement dans l'underworld ^^ Mode admin con : éteint.

BIENVENUE !!

J'adore ta fiche XD
Bon courage pour la suite ^^

~Chapitre 3 : Et où vas-tu ainsi ?~

Histoire:
Plic ploc plic ploc.
La pluie tambourine à la porte, sur les vitres. Le paysage magnifique de Wonderland est ravagé par cette averse brusque, violente. Même les pirates, bien loin de là, n'osent pas s'aventurer hors de leurs bateaux. Cette tempête dissuade la Sorcière de pointer le bout de son nez. Elle s'en prendra à Blanche-Neige ou Peau d'Âne un autre jour. Pour le moment, pelotonnée devant son feu de cheminée, son chaton sur les genoux, elle fixe les flammes, hypnotisée. Elle n'est pas foncièrement méchante. Mais son rôle dans les contes de fées, c'est de tenter, vainement, de se débarasser de ces stupides princesse. La vie est bien dure, lorsqu'on est loup, sorcière ou fantôme. Perdue dans ses pensées, fatiguée, la sorcière sursaute violemment lorsqu'un coup d'une violence inouïe est portée à sa fenêtre... Qui se brise sous le choc. Un paquet passe d'ailleurs par celle-ci et s'échoue sans douceur juste à ses pieds. Furieuse que de petits plaisantins, gamins du village, détruisent son bien, la sorcière tente de sortir, mais la pluie lui coupe le souffle. Elle renonce, se demandant comment les gamins ont pu venir jusqu'ici. D'un geste las, elle répare la fenêtre, coupant court à l'inondation de sa maison. Eden, son chat, miaule alors, la faisant sursauter de nouveau. Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle se rappelle du paquet. Exaspérée, elle se penche dessus, pensant avoir à faire à une grosse pierre censée la blessée. Sauf que cette pierre bouge. Et que cette pierre qui bouge a deux grand yeux noirs comme la nuit. Fascinée, la sorcière comprend que les gamins ne sont jamais sortis de chez eux et que cet étrange bébé n'est pas ébranlé par le fait d'avoir été lancé par une fenêtre. Sans savoir ce qu'elle doit faire du nourrisson, elle le prend dans ses bras et le berçe doucement, tendrement. Quel que soit cet enfant, ses yeux noirs l'ont conquise. Elle verra plus tard. Pour l'heure, elle se contente de se reposer.

La sorcière peste. Ce gamin la rendra folle. Petit mais rapide, à deux ans déjà, Cal court partout et ne fait pas plus de bruit qu'Eden. Encore une fois, elle appelle, tend l'oreille, puis recommence à fouiller les alentours de la maison. Le temps passe, et elle comprend que le petit garçon s'est éloigné. Son coeur de vieille femme mesquine se serre, et elle réalise qu'il a dégelé. Elle s'est attaché au gamin. Pire, elle l'aime. Et ça fait tellement de bien, pour une fois. Paniquée pour son fils d'adoption, elle file et se dirige vers la carte des alentours qu'elle possède. D'un regard, elle lui ordonne de lui désigner où se trouve Cal. Une chose étrange se produit. Au lieu d'une icône humaine, c'est une icône de chat qui apparait, placée sur la grotte des Gardiens. La sorcière sait qu'elle arrivera trop tard, mais jamais créature n'alla plus vite qu'elle à ce moment là. Les Gardiens gardent les esprits des démons et des morts. Pénétrer dans cette grotte, c'est assister aux carnages de milliers d'âmes. Mais c'est aussi et surtout offrir une enveloppe charnelle bien vivante à ces mêmes âmes. Un corps pour des milliers. Une seule porte de sortie. Les rares a y être entré, par hasard ou par bravache, en sont mort. La sorcière arrive comme une fusée, dépasser les Gardiens... et s'arréte, le coeur au bord des lèvres, pour observer le corps disloqué de son protégé. Les Gardiens, grandes statues de pierre marbrée, reconnaisse la sorcière parce qu'elle est une entité magique. Folle de douleur, la femme sans âge supplie qu'on lui rende le corps du nourrisson. N'ayant pas de coeur ni de cerveau, les Gardiens ne peuvent pas compatir à sa douleur. Il n'ont pas senti Cal car il ne portait pas une once de magie en lui. Alors ils acceptent, comme toujours de rendre le corps du malheureux. La sorcière peut aller prendre le corps brisé et le serre contre elle en sanglotant. Lorsqu'elle repasse devant les Gardiens, ceux-ci ne sentent pas les quinze milles âmes dans le petit corps, la magie de la sorcière l'englobant, les aveuglants. Qui a dit que les sorcières n'avaient pas de coeur? Ses larmes ruisselent sur son visage ridé et pourtant encore jeune. Elle marche jusque chez elle, aveuglée par les larmes
et la solitude. Elle ne sent pas, battre contre son coeur, celui de son enfant. Elle monte dans chambre et étend tendrement le tout petit corps sur le lit. Quand à elle, elle va s'asseoir sur l'un des fauteuils pour contempler sa faiblesse. Faiblesse de s'être attachée à ce petit bout d'homme. Faiblesse de n'avoir pas su le protéger. En levant els yeux sur lui, elle a presque l'impression de voir ses lèvres bouger. Elle ferme les yeux pour ne plus avoir mal. Ce qu'elle entend lui fait louper un battement de coeur. Elle entend deux respirations. La sienne et ... Elle ouvre les yeux, n'osant pas y croire. Cal a une peine infinie pour se redresser un tant soit peu. Oubliant totalement sa retenue, la sorcière se jette à son cou, le fait tournoyer, esquissant même une danse de la victoire. Ce n'est pas normal, ce n'est pas possible, c'est interdit. Mans quand elle croise de nouveau ces grand yeux noirs innocents, elle n'hésite pas une seconde. Pour lui, elle est prête à braver toute les lois de ce monde, et même des autres. Et qu'importe que l'esprit de Cal soit rongé par des décennies de morts et de démons.

- J'ai une petite envie de chocolat moi.
- Quoi? Pas question! Du café!
- Arrétez vous deux! Du sel, mangeons du sel!
Cal se tient la tête à deux mains en gémissant. Tote ces voix dans sa tête le rendront dingue. Depuis trois ans, les démons, voulant sortir des limbes, et les âmes torturées des morts, se battent pour une raison ou une autre. Face à la fenêtre, la Sorcière prépare le petit déjeuner. Cal ne lui demande pas de l'aider, trop fier pour ça, mais surtout parce qu'il sait qu'elle ne l'aidera pas. Elle est socière, pas bonne fée. Elle en a déjà trop fait. Elle lui tend un bol de lait qu'il boit avec délice. Nouvelle dispute sous son crâne. De rage, l'enfant se tape violemment la tête contre la table. Mais il a beau hurler, pleurer, frapper et même se rouler par terre, rien n'y fait. Ils sont toujours là. Ils ne partiront jamais. La Sorcière l'attrape dans ses bras et le serre vec force. C'est étonnant d'ailleurs, cette force qu'elle a. Les voix dans sa tête finissent par s'estomper. Le silence qui s'en suit est traumatisant pour l'enfant, qui se remet à se débattre. Mais elle ne le lâche pas, serrant contre elle le petit corps. Epuisé, anéanti, Cal cesse totalement de bouger et de pleurer. Elle lui chuchote à l'oreille, comme un secret terrible. Sa voix fait penser aux rochers qui roulent sur la montagne.
- Ne les ignore pas. Tu es plus fort. Bats-toi, asservi-les.

La Reine de Coeur donne une reception pourfêter l'execution de pauvres bougres coupables d'avor marché dans son champs de vision. Assis sur l'une des branches d'un arbre immense, Cal regarde les Cartes à Jouer courir dans tout les sens. La Sorcière lui a rendu un grand service en plantant cet arbre. Grâce à lui, Cal peut se promener partout dans Wondeland. Et il ne sait pas encore que l'Arbre à Chat peut le mener bien plus loin que le royaume de la Reine de Coeur, là où la Petite Sirène joue avec ses soeurs ou bien là où Peter Pan rend chèvre le malheureux Crochet. Il le découvrira bien des années plus tard, en se disputant violemment avec l'un des quinze milles. Il croit aperçevoir une grande table où attend sagement une pièce montée. Instinctivement, Cal se lèche les babines, la main enfouie dans le poil soyeux d'Eden. Le vieux chat suit l'adolescent partout, complice de ses farces. Depuis dix ans, Cal n'est plus importuné par ces autres qui ont envahis sont esprit. La Sorcière l'a imperceptiblement aidé, mais c'est la force de Caractére du jeune chat qui les a vaincu. Rangés dans un tiroir que lui seul peut ouvrir, les quinze milles ne se sont pas laissés faire. Enfermés oui, mais ils ont emportés la raison de leur hôte depuis bien longtemps. Mais elle ne parvient pas à manquer à Cal, qui n'a de toute manière même pas conscience de cette absence. Il ouvre le tiroir et autorise quelques uns à sortir. Les yeux braqués sur le chateau de la Reine, Cal écoute distraitement la dispute à propos d'un gateau. Les Cartes à Jouer apportent jeux et décorations pour le jardin. Cal prend sa décision. Oh oui, il va y aller, à cette reception. Même s'il sait que c'st sa tête qu'il met en jeu.

La lèvre boursouflée, Cal tombe à genoux devant le chef de la garde. Il note dans un coin de sa tête que les Cartes à Jouer, si elles ne sont pas très malignes, sont très bonne militaires. Il a mal aux côtes et prie un instant pour qu'elles en soient pas cassées. Le chef de la garde, Carte à Jouer d'un caractére effroyable et d'un gabarit imposant, du moins à l'époque, esquisse un sourire navré et se penche sur la carcasse brisée du chat. Non, on ne lui coupera pas la tête. Les Cartes à Jouer n'ont pas souvent l'occasion de s'amuser. Elles le trainent jusque dans ce qui devait être une prison. S'il n'avait pas les côtes brisées à ce moment là, elles le furent par la suite. Un joujou, le chat devint leur joujou. Dans tout les sens du terme. Le peu de raison qui restait encore, profondément enfouie dans son cerveau, se consuma sous les coups de piques acharnées des Cartes. C'est peut-être ce qui le sauva. Non. C'est ça qui le sauva. En ouvrant grand le tiroir, Cal libéra les quinze milles et s'échappa du monde des mortels qui lui faisait soudain tellement mal.

Il y resta trois mois. Trois mois durant lesquels il en apprit tant sur tout le monde à Wonderland et ailleurs qu'en sortant, il n'eu plus qu'a verifier certains de ses doutes. Il ne sut jamais que ce besoin insatiable de savoir tout sur tout le monde venait de l'un des quinze milles, qui s'était arrangé avec son inconscient. Par la suite, celalui fut fort utile. Les Cartes à Jouer le relâchérent lorsqu'elles trouvéret un autre jouet pour s'amuser. Enfin relâcher n'est pas le bon mot. Elles le laissérent pour mort, à peine plus loin que les jardins du chateau. Le chat n'est pas rancunier et ne voue aucune haine, ni à la Reine, ni aux Crtes, ni à personne d'autre. Il savait très bien les risques qu'il prenait en s'engageant sur le terrain de l'implacable Reine de Coeur. Léchant distraitement la blessure sur le dos de sa main, il réfléchit à ce qu'il allait faire à partir de maintenant. En voulant se remettre debout, il faillit hurler de douleur. Ses os avaient dû se ressouder comme ils pouvaient, poûr être recassés par la suite. Il avait mal. Mais Cal s'évada, discutant avec certains des quinze milles en attendant de se reposer un peu. La Sorcière peut bien l'attendre encore un peu...

Ou pas. En poussant, ou plutôt en s'écroulant sur la porte de la maison où il a passé toute son enfance, Cal constate qu'elle est partie. Même Eden n'est plus là. En fait, il n'y a plus rien. Bizarrement, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Il est juste ennuyé qu'elle ne soit pas là pour soigner ses blessures. D'instinct, il sait qu'elle est partie ailleurs qu'à Wonderland et qu'elle ne reviendra pas. Il se demande un instant pourquoi, à seize ans, il ne s'inquiéte pas de s mère adoptive. Et puis sa côte félée le fait souffrir et il oublie cette question. La vie telle qu'il la mène aujourd'hui commenca ce jour là. Belle. Magnifique. Compliquée.

~Chapitre 4 : Mémé pourquoi t'as refermé le livre ?!~

Ton Pseudo : Babar
Ton Age :16 ans
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Et sinon ? Hum, j'ai pris quelques libertés avec l'histoire, j'epère que ça ne dérangera pas n_n"
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